Gobik Superarmour : DVstorm et Polartec pour -8 °C

Gobik Superarmour : une veste hiver technique pour route et gravel

Avec la Superarmour, Gobik signe sa veste la plus aboutie pour affronter l’hiver en cyclisme de route comme en gravel. Au cœur du concept : associer une barrière climatique complète contre la pluie et le vent à une gestion fine de l’humidité interne, essentielle quand l’intensité augmente. Cette approche duale repose sur deux matières de référence, la membrane eVent DVstorm pour l’extérieur et l’isolant Polartec Alpha pour l’intérieur, intégrées dans une construction entièrement étanchée par bandes.

L’angle est clair : proposer une protection « Built for -8 °C » tout en conservant une sensation de légèreté et une respirabilité utilisable en endurance dynamique. La pièce, développée dans la collection UNITY (Cold26), a été éprouvée au plus haut niveau par l’équipe INEOS Grenadiers, ce qui oriente le cahier des charges vers un usage d’effort, en conditions réelles de froid, de pluie et de rafales latérales.

Membrane eVent DVstorm : étanchéité 10 000 mm et respirabilité 20 000 g/m²/24h

La coque externe de la Gobik Superarmour est construite autour de la membrane eVent DVstorm, affichant des valeurs de 10 000 mm de colonne d’eau et 20 000 g/m²/24h de perméabilité à la vapeur d’eau. Concrètement, cela vise une protection crédible sous pluies prolongées tandis que la diffusion de la vapeur générée par l’effort reste soutenue, pour limiter l’accumulation d’humidité dans les couches internes.

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Deux précisions techniques renforcent ce positionnement. D’abord, l’ensemble des coutures est étanché par bandes, supprimant les voies de pénétration classiques de l’eau aux jonctions de panneaux.

Ensuite, la membrane est annoncée coupe-vent à 99 %, avec une perméabilité à l’air très faible de 0,2 CFM. Cette valeur n’est pas une ventilation mécanique, mais un niveau de micro-perméabilité suffisant pour atténuer l’effet cocotte-minute lors des épisodes d’intensité, sans compromettre la barrière au vent.

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Dans la pratique, ces paramètres intéressent les cyclistes qui enchaînent les zones d’endurance active et de tempo en hiver. Sur une côte, la DVstorm doit laisser transiter la vapeur d’eau vers l’extérieur pendant que l’isolant interne tempère les écarts. Au sommet, quand l’exposition au vent et au refroidissement éolien reprend, la membrane conserve la chaleur sans effet de paroi froide marquée.

Isolation Polartec Alpha : régulation active et gestion de l’humidité

La couche interne de la Superarmour recourt à Polartec Alpha, dans une densité de 68 g/m². Développée initialement pour des usages tactiques, cette ouate tricotée ouverte se distingue par sa respirabilité en dynamique et sa capacité à sécher très vite. Contrairement à une polaire classique, l’Alpha se comporte comme une « couche vivante » : elle retient l’air chaud à bas flux et le laisse échanger plus librement quand l’effort s’intensifie, aidant à évacuer la vapeur vers la membrane.

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Ce principe de régulation active est particulièrement pertinent en cyclisme, où la production de chaleur varie brutalement selon le profil, le vent apparent et la cadence. À basse intensité, la maille retient un film d’air pour isoler. À intensité soutenue, sa structure ouverte limite l’accumulation de sueur en favorisant le transfert d’humidité, ce qui réduit la sensation de moiteur et prévient le refroidissement lors des phases de descente.

La compressibilité est un autre atout : l’Alpha permet de maintenir un ensemble relativement léger et souple pour une veste d’hiver intégralement étanchée. Ce facteur joue sur le confort postural au long cours et sur la perception de liberté de mouvement, surtout quand on alterne mains en bas du cintre et position redressée sur les chemins.

Ergonomie et finitions : fermeture AquaGuard, rabat magnétique et accès poches

Au-delà des matières, la Superarmour capitalise sur des choix de conception orientés vers l’usage hivernal réel. La fermeture principale est une YKK Vislon AquaGuard, réputée pour sa résistance à la pénétration d’eau. Elle est doublée d’un rabat magnétique continu, qui protège la tirette du vent, supprime les points d’irritation au menton et améliore l’étanchéité sans surépaisseur rigide.

Le col haut à double couche vise la zone la plus exposée du buste, limitant les ponts thermiques au niveau de la glotte et des trapèzes. Aux poignets, des manchons zippés facilitent l’intégration avec des gants volumineux, tout en permettant un ajustement précis pour empêcher l’eau de ruisseler dans la manche. Ce détail, trop souvent négligé, conditionne le confort lors des longues sorties sous pluie froide.

L’accès au rangement se fait via deux zips arrière discrets qui ouvrent sur des poches internes en mesh. Cette architecture conserve une coque externe épurée et étanche, tout en garantissant l’accès aux ravitaillements ou au smartphone avec des gants. Des éléments réfléchissants, positionnés de manière stratégique, renforcent la visibilité dans les ambiances hivernales à faible contraste.

Plage d’usage : -8 °C à +7 °C, pluie froide et vent de travers

Gobik annonce une plage optimale de -8 °C à +7 °C. Sur le terrain, cela correspond aux journées d’hiver froid et humide où l’association pluie, vent et intensité variable met à l’épreuve la stratification traditionnelle. La Superarmour vise à stabiliser la température corporelle en dynamique tout en retardant la saturation d’humidité interne, condition clé pour éviter le refroidissement lors des transitions effort repos, notamment en descente.

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Sur route, elle s’adresse aux cyclistes qui maintiennent une allure soutenue malgré les intempéries, que ce soit en endurance active ou lors de blocs tempo. En gravel, la protection intégrale et la respirabilité dynamique aident quand le vent apparent fluctue avec les changements de surface et de vitesse. Le caractère entièrement étanché par bandes sécurise les longues sorties où les ondées s’enchaînent et où la capillarité des coutures classiques devient un point faible.

Respirabilité vs imperméabilité : lire les chiffres DVstorm

Les valeurs 10 000 mm et 20 000 g/m²/24h situent clairement la DVstorm dans la catégorie des membranes capables de gérer la pluie durablement tout en soutenant un usage d’endurance. Le 0,2 CFM d’air permeability signale une paroi quasi hermétique au vent, mais qui laisse un flux minimal traverser la structure. Cette micro-perméabilité, conjuguée à la diffusion de vapeur, contribue à limiter la condensation à l’interface isolant membrane quand la production de sueur augmente.

Dans un système deux couches actif comme la Superarmour, une partie de la gestion d’humidité se joue avant la membrane. Polartec Alpha absorbe et redistribue rapidement l’humidité, créant une zone tampon qui maintient une sensation de sec relative, même lors des pointes d’effort. La membrane prend ensuite le relais pour transférer la vapeur vers l’extérieur, sous réserve d’un gradient suffisant. L’intérêt de cette symbiose est de retarder la saturation, donc de préserver la chaleur fonctionnelle plus longtemps.

Il faut garder à l’esprit qu’aucune membrane n’annule totalement la condensation lorsque la production de vapeur dépasse la capacité d’évacuation instantanée. La pertinence de la Superarmour tient justement à l’équilibre entre ses matériaux et sa construction étanchée, pensé pour des cyclistes qui roulent longtemps sous des contraintes thermiques et hydriques élevées.

Poids et sensations : 390 g en taille M, une légèreté utile

Annoncée à 390 g en taille M, la Superarmour se place dans un registre de légèreté notable pour une veste intégralement thermosoudée avec isolant interne. Sur le vélo, cela se traduit par une inertie réduite au niveau des épaules et des bras, bénéfique lors des relances, mais aussi par une moindre fatigue posturale quand on empile les heures dans le froid. La compressibilité de l’Alpha, associée à une coque qui ne fait pas « carton » au contact, améliore la liberté gestuelle, une qualité appréciable en gravel quand le pilotage impose des micro-ajustements constants.

Entretien, déperlance et maintien des performances

Pour préserver l’équilibre étanchéité respirabilité, l’entretien doit rester compatible avec les textiles techniques. En pratique, il est recommandé de laver la veste avec une lessive spécifique, zips fermés, en évitant les adoucissants qui encrassent les membranes. Un séchage à l’air libre est adapté ; un passage bref en tambour basse température peut réactiver la déperlance extérieure si la marque l’autorise. Quand la déperlance s’émousse, un traitement dédié peut être appliqué afin de maintenir le ruissellement en surface et aider la membrane à « respirer » correctement.

Sur les zones à forte abrasion (sac, sangle, frottement des poches), limiter les contraintes mécaniques prolongées prolongera la durée de vie de la couche externe. La fermeture AquaGuard, le rabat magnétique et les zips de poignets gagnent à être rincés après une sortie très salée ou boueuse, pour conserver leur douceur d’action en hiver.

Tarif, disponibilité et lien constructeur

La Gobik Superarmour est annoncée disponible à partir du 24 novembre 2025. À la publication de cet article, le tarif n’est pas communiqué. Pour les informations de disponibilité et de tailles, rendez-vous sur le site officiel de la marque : gobik.com.

Caractéristiques techniques clés de la Gobik Superarmour

• La membrane externe eVent DVstorm affiche une étanchéité de 10 000 mm, une respirabilité de 20 000 g/m²/24h et une protection coupe-vent de 99 % avec une perméabilité à l’air de 0,2 CFM.
• L’isolation interne Polartec Alpha en densité 68 g/m² offre une régulation active de la chaleur et une évacuation accélérée de l’humidité en phase d’effort.
• La construction est entièrement étanchée par bandes, avec un col haut double couche pour limiter les ponts thermiques au niveau du cou.
• La fermeture principale est une YKK Vislon AquaGuard, doublée d’un rabat magnétique continu afin d’améliorer l’étanchéité et le confort au niveau du menton.
• Les poignets zippés autorisent un ajustement précis et une intégration propre avec des gants hivernaux volumineux.
• Deux zips arrière donnent accès à des poches internes en mesh, permettant de manipuler ravitaillement et accessoires avec des gants.
• Des éléments réfléchissants sont positionnés de manière stratégique pour améliorer la visibilité en conditions de lumière dégradée.
• Le poids est annoncé à 390 g en taille M, ce qui reste contenu pour une veste hivernale isolée et entièrement thermosoudée.
• La plage de températures d’usage optimale s’étend de -8 °C à +7 °C, adaptée aux sorties froides et humides avec vent.