À retenir : Zwift et MyWhoosh incarnent deux visions distinctes du cyclisme indoor. Zwift reste incontournable pour sa communauté, sa simplicité et la densité de ses pelotons. MyWhoosh impose une nouvelle norme : gratuité totale, graphismes modernes et statut de plateforme officielle des Championnats du monde UCI eSports. Le cycliste moderne n’a plus à choisir : Zwift pour l’énergie collective, MyWhoosh pour le réalisme et la performance.
Mots-clés : Zwift, MyWhoosh, cyclisme indoor, home trainer connecté, UCI eSports, entraînement vélo
Deux plateformes, deux visions du cyclisme indoor
Le home trainer connecté n’a plus rien à voir avec ce qu’il était autrefois. On ne parle plus de “rouler dans le garage”, mais d’une véritable discipline, immersive, structurée, parfois compétitive, souvent addictive. Le cyclisme indoor a désormais ses codes, ses rendez-vous, ses stars, ses parcours… et surtout deux géants qui captent l’attention des cyclistes : Zwift et MyWhoosh.
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Zwift a longtemps régné sans partage, porté par une communauté immense et un sens du jeu qui a transformé l’entraînement en un espace social. Mais MyWhoosh a fait irruption avec une proposition radicalement différente : une plateforme gratuite, modernisée, immersive, aujourd’hui adoubée par l’UCI pour les Championnats du monde eSports.
Deux mondes, deux visions, deux ambitions. Et un duel devenu incontournable.
Zwift : le pionnier qui a créé un empire
Zwift, c’est d’abord une idée simple : rendre l’entraînement fun. Quand la plateforme apparaît en 2015, personne n’imagine que des milliers de cyclistes rouleront ensemble dans un univers virtuel. Et pourtant, Zwift réussit ce pari improbable. Les routes de Watopia deviennent rapidement familières. On reconnaît la Jungle, le Volcan ou Titans Grove comme si c’était “chez nous”.
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La véritable force de Zwift n’est pas technologique, mais sociale. À n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, il y a toujours du monde : un peloton en route, une course qui démarre, un meetup, un club qui s’entraîne. Zwift a créé une dynamique vivante, un réseau social du home trainer, où chaque cycliste peut trouver sa place.
Malgré ses qualités, Zwift porte un fardeau : son moteur graphique vieillit. Le style cartoon fonctionne parfaitement en course mais commence à montrer ses limites face aux standards actuels. Rien de rédhibitoire, mais un contraste marqué avec MyWhoosh.
Zwift reste basé sur un modèle d’abonnement classique : 14,99 € par mois. Une formule connue, stable et efficace.
MyWhoosh : le nouvel arrivant qui change les règles
Dès son arrivée, MyWhoosh a choisi une stratégie audacieuse : tout est gratuit. Pas d’accès limité, pas d’options premium, pas de contenu réservé. Une plateforme financée par les Émirats arabes unis, entièrement ouverte, qui attire de plus en plus de cyclistes.
Visuellement, MyWhoosh fait un bond générationnel. Les environnements sont plus détaillés, les textures plus fines, la lumière plus réaliste. Les mondes inspirés de la France, de la Colombie ou de l’Australie ressemblent davantage à une simulation moderne qu’à un jeu d’entraînement. La sensation de vitesse, de relief, de profondeur est nettement renforcée.
Mais MyWhoosh ne s’arrête pas là. La plateforme est devenue le support officiel des UCI Cycling eSports World Championships, avec des sélections strictes et des récompenses financières significatives. Elle propose également des programmes d’entraînement plus structurés, plus exigeants et clairement orientés vers la progression.
Seule contrainte : pour profiter pleinement de MyWhoosh, il faut un appareil récent et un home trainer compatible Bluetooth FTMS.
Deux philosophies visuelles : arcade contre réalisme
Zwift a fait le choix d’un univers stylisé, presque cartoon. C’est lisible, cohérent, très efficace en peloton, et parfaitement adapté aux courses rapides. Mais c’est aussi un style qui commence à dater.
MyWhoosh, au contraire, mise sur l’immersion. Les routes semblent plus naturelles, les atmosphères plus travaillées, les environnements plus vivants. On se rapproche d’un vrai jeu vidéo moderne, ce qui rend les longues sorties ou les ascensions virtuelles beaucoup plus motivantes.
Deux visions, deux ressentis : Zwift stimule l’action, MyWhoosh stimule l’évasion.
Courses : le public contre l’élite
Sur le terrain de la compétition, les deux plateformes suivent des trajectoires très différentes. Zwift reste le champion du cyclisme indoor “grand public”. Ses pelotons sont massifs, ses courses permanentes, sa Zwift Racing League un rendez-vous incontournable.
MyWhoosh, lui, vise le haut niveau. Les courses UCI, les contrôles anti-triche, les sélections exigeantes et les cash prizes importants créent une scène plus professionnelle, moins dense mais d’un niveau supérieur.
Zwift domine la foule. MyWhoosh domine l’élite.
Entraînement : simplicité contre rigueur
Zwift propose des entraînements accessibles et intuitifs. On sélectionne une séance, on roule, et l’affaire est faite. C’est simple et efficace, mais parfois un peu générique.
MyWhoosh adopte une approche plus proche d’un coaching professionnel. Les plans sont structurés sur plusieurs semaines, plus complets, plus progressifs. De nombreux cyclistes y trouvent une alternative sérieuse aux plans classiques TrainingPeaks.
Les deux plateformes acceptent l’import de workouts externes, mais Zwift reste légèrement plus fluide dans la synchronisation.
Accessibilité : le simple contre l’exigeant
Zwift a un énorme avantage : il fonctionne presque partout. Vieux PC, tablettes, smartphones, Apple TV… L’installation est simple, la prise en main immédiate. MyWhoosh demande un matériel plus récent et une connexion stable. Rien d’insurmontable, mais moins accessible aux configurations âgées.
Tarification : abonnement contre gratuité
Zwift repose sur un abonnement mensuel stable. MyWhoosh offre tout gratuitement. Deux modèles opposés, deux visions du futur du cyclisme indoor.
Quel choix selon votre profil ?
Pour le compétiteur amateur, Zwift reste fabuleux : des pelotons, du rythme, des rendez-vous constants.
Pour l’athlète qui vise la progression, MyWhoosh propose des séances plus poussées et plus cohérentes.
Pour les grimpeurs, ses routes sont plus réalistes.
Pour les débutants, Zwift est le plus simple.
Pour les budgets serrés, MyWhoosh est imbattable.
Pour rouler en groupe, Zwift est imbattable.
Conclusion — Alors, qui monte sur le trône ?
En vérité, il n’y a pas un seul roi. Il y en a deux, chacun dans son royaume. Zwift régnera encore longtemps sur la communauté, la dynamique de groupe et les courses populaires. MyWhoosh règne déjà sur le réalisme, la modernité et les compétitions de haut niveau.
En 2025, le cyclisme indoor est moins une affaire de choix qu’une affaire d’usage. Zwift pour la foule. MyWhoosh pour l’immersion. Les deux pour progresser.
FAQ – Zwift vs MyWhoosh
Quelle est la principale différence entre Zwift et MyWhoosh ?
Zwift mise sur une immense communauté et des pelotons denses, tandis que MyWhoosh offre une immersion visuelle plus moderne et une plateforme 100 % gratuite orientée performance.
MyWhoosh est-il entièrement gratuit ?
Oui, MyWhoosh est gratuit sans limitation, financé par les Émirats arabes unis. Toutes les cartes, courses et fonctionnalités sont accessibles sans abonnement.
Quelle plateforme est la plus adaptée aux courses ?
Zwift domine les courses grand public et les pelotons massifs. MyWhoosh s’impose sur les compétitions élites, notamment avec les Championnats du monde UCI eSports.
Quelle plateforme propose les meilleurs graphismes ?
MyWhoosh offre un moteur graphique moderne avec des environnements plus réalistes. Zwift privilégie la lisibilité mais son style est plus ancien.
Quel est le meilleur choix pour un débutant ?
Zwift est plus simple à prendre en main et compatible avec davantage d’appareils, ce qui en fait le meilleur choix pour débuter.
Peut-on utiliser TrainingPeaks avec Zwift et MyWhoosh ?
Oui, les deux plateformes acceptent l’import de workouts depuis TrainingPeaks. Zwift possède une synchronisation légèrement plus fluide.
