MyWhoosh 2026 : tout ce qui change cette année

À retenir : Les changements MyWhoosh 2026 se concentrent sur un moteur physique affiné, une expérience de course plus lisible et des outils d’entraînement plus pointus. Les évolutions touchent le drafting, l’interface, la compatibilité matériel et le contrôle du fair-play pour fiabiliser les performances.

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Les changements de MyWhoosh 2026 intéressent au premier chef les cyclistes indoor exigeants, à la recherche d’un environnement d’entraînement et de course plus fiable, plus lisible et techniquement cohérent. Au-delà des effets d’annonce, l’enjeu est simple : rapprocher la sensation de route réelle, améliorer l’ergonomie pour mieux lire la course, renforcer la robustesse des données et traiter les zones grises du fair-play.

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MyWhoosh 2026 : tout ce qui change cette année côté moteur physique et drafting

Le cœur d’un simulateur se juge à son moteur physique. En 2026, MyWhoosh oriente les évolutions vers un comportement de peloton plus prévisible et plus proche des logiques de l’aérodynamique cycliste. Le drafting gagne en progressivité, avec une réduction de traînée qui varie plus finement en fonction de l’alignement, de la densité du groupe et des micro-variations de vitesse. Concrètement, les coureurs ressentent une transition moins binaire entre être aspiré et décrocher, ce qui change la manière d’économiser ses watts et de temporiser avant un sprint ou une bosse.

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La gestion de l’inertie en descente et en faux-plat est également mieux lissée. Lorsqu’on relâche la pression sur les pédales, la vitesse ne retombe plus de manière artificielle, et l’on perçoit davantage la différence entre une roue qui « porte » sur un revêtement rapide et un segment plus lourd avec un coefficient de roulement défavorable. En montée, l’algorithme récompense plus nettement une puissance régulière sur la durée plutôt que des à-coups qui, auparavant, pouvaient sembler survalorisés. Cela favorise une lecture « tempo » des cols virtuels, plus proche du pacing observé sur route.

Autre point sensible, la relation poids/puissance et surface frontale. Sans afficher de chiffres arbitraires, la plate-forme met l’accent sur une prise en compte plus cohérente des paramètres de taille et de masse, afin que l’avantage relatif en côte ou en plaine corresponde mieux à ce que l’on attend dans le monde réel. Les gabarits puissants gagnent logiquement en inertie sur le roulant, tandis que les grimpeurs voient leur bénéfice en pente soutenue davantage converti en vitesse verticale. Pour le compétiteur, cette réécriture du moteur se traduit par des décisions plus rationnelles dans le choix des moments d’attaque, et par des sprints où le placement en amont devient aussi important que le pic de watts.

MyWhoosh 2026 : tout ce qui change cette année pour l’ergonomie et l’interface

La lisibilité de l’effort, des écarts et des trajectoires est le nerf de la guerre en e-cyclisme. MyWhoosh 2026 revoit les écrans de données et de spectateur pour isoler ce qui compte sur un coup de pédale. Les zones clés, comme la puissance instantanée, la moyenne de fenêtre courte, la fréquence cardiaque et la vitesse d’ascension, gagnent en hiérarchie visuelle. Les écarts temps et distance se mettent à jour avec plus de stabilité, en évitant les oscillations de quelques dixièmes qui brouillaient la lecture des rapprochés.

La carte et le profil de parcours intègrent une granularité plus fine des pentes et des pointes de dénivelé, facilitant l’anticipation du braquet virtuel et les transferts de puissance avant un « mur » ou un replat crucial. Les informations de peloton distinguent mieux un groupe en file tendue d’un paquet vraiment constitué, ce qui aide à décider si un relais appuyé refermera la cassure ou, au contraire, fera exploser l’élastique.

Enfin, la navigation dans les menus s’allège, avec une logique qui rapproche entraînement, course et séances libres. On passe plus vite d’une séance structurée au « join » d’un événement, et l’on retrouve plus facilement ses meilleures routes, segments et vues analytiques sans devoir naviguer dans plusieurs couches d’onglets.

MyWhoosh 2026 : tout ce qui change cette année pour l’entraînement structuré et l’analytics

Le volet entraînement est clarifié, avec des plans mieux étagés et des tests qui visent à fiabiliser les zones de travail. MyWhoosh 2026 s’appuie sur des protocoles reconnus, comme les ramp tests et les efforts prolongés de type seuil, afin d’estimer la puissance de référence et d’en déduire des zones cohérentes. L’objectif n’est pas d’imposer un unique chiffre fétiche, mais de proposer une boîte à outils qui tient compte des différences entre puissance maximale aérobie, seuil durable et endurance de base.

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Du côté de l’analytics, la plateforme valorise davantage les métriques longitudinales. Les bilans de bloc entraînement par entraînement prennent en compte non seulement la charge externe (wattage) mais aussi des marqueurs de contrôle interne comme la dérive cardiaque, afin de repérer à la fois les progrès et les alertes de dérive excessive. Les comparaisons de séances à séance, à intensité équivalente, deviennent plus lisibles, avec une logique de superposition qui permet de visualiser si l’on tient mieux le tempo, si l’on relance moins ou si l’on plafonne plus tard.

Les intervalles ERG bénéficient d’une stabilisation plus douce. Le point d’équilibre entre agressivité du contrôle et micro-variations naturelles de cadence est réglé pour limiter l’effet « coup de frein » qui peut casser le pédalage. Au final, on obtient un ERG plus souple, qui accompagne l’athlète plutôt que de lui imposer des coups de verrous toutes les trois secondes, tout en conservant l’exigence d’une cible de puissance respectée.

Matériel et compatibilité home-trainers : MyWhoosh 2026, tout ce qui change cette année

La qualité de l’expérience passe par une couche de connectivité robuste. MyWhoosh 2026 consolide le support des protocoles standardisés, ce qui facilite l’appairage des home-trainers, capteurs de puissance et cardiofréquencemètres. Le dialogue via Bluetooth FTMS et ANT+ FE-C est mieux fiabilisé, avec une gestion plus propre des pertes de paquets et des ré-associations en cours de session. Pour l’utilisateur, cela se traduit par moins de décrochages et une puissance consignée plus stable.

La calibration conserve une place centrale. La recommandation reste de vérifier régulièrement l’étalonnage du capteur, en particulier après des variations importantes de température ou de transport. MyWhoosh 2026 encourage une calibration contextualisée, à froid ou à chaud selon le matériel, et un contrôle croisé ponctuel lorsque l’on dispose d’un capteur de pédalier ou de pédales. Sans ajouter de complexité inutile, l’interface rappelle les bonnes pratiques et indique les écarts suspects entre sources, afin d’inciter à corriger un décalage avant une séance clé ou une course.

Le multi-écran, du smartphone à l’ordinateur en passant par les passerelles TV, est mieux harmonisé. Les éléments de HUD prioritaires sont dimensionnés de sorte que l’information reste lisible quel que soit l’écran principal, et l’appairage des capteurs suit une logique identique pour éviter de tout reconfigurer à chaque changement d’appareil.

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Racing et formats compétitifs : MyWhoosh 2026, tout ce qui change cette année

Le calendrier de course prend en compte des formats plus différenciés, pour répondre à des profils de puissance variés. Sans imposer de chiffres rigides, la tendance est à des épreuves qui valorisent la variété des « skills » e-cyclistes. Les scratchs courts et nerveux cohabitent avec des courses en circuit vallonné, des contre-la-montre individuels et des exercices collectifs où la coordination et la gestion du drafting priment autant que la VO2 max.

Le matchmaking par catégories gagne en clarté. Les seuils d’entrée sont expliqués avec davantage de pédagogie, et l’évolution d’une catégorie vers une autre s’appuie sur des indices de performance plus robustes, issus d’efforts répétés et non d’un unique « jour sans » ou « coup de chaud ». Le but est d’éviter les écarts trop importants au sein d’un même peloton virtuel, et de limiter les « sandbags » qui peuvent fausser le jeu.

Enfin, la télémetry en direct et la bande son des événements bénéficient d’un soin accru. L’athlète et le spectateur distinguent plus facilement les phases clés : relance au sommet, abri maximal, bascule en file indienne, cassure qui part en échappée. Le sprint final gagne en lisibilité avec des repères visuels mieux placés et une information d’écart qui permet d’anticiper le lancer plutôt que d’improviser à vue.

Contrôle, fair-play et vérification des performances : MyWhoosh 2026

La crédibilité d’une course virtuelle repose sur la fiabilité des données. MyWhoosh 2026 renforce la chaîne de vérification, avec une meilleure prise en charge du double enregistrement et des procédures d’audit en cas de performances suspectes. L’approche ne consiste pas à multiplier les barrières, mais à normaliser les bonnes pratiques qui existent déjà en e-cyclisme de haut niveau. En pratique, on encourage la redondance capteur home-trainer et capteur indépendant, afin de croiser les courbes et de déceler un décalage systématique.

Les contrôles de gabarit, poids et taille, restent un point d’attention. Lorsqu’ils sont requis, leur exécution est mieux expliquée, avec des étapes claires pour limiter les erreurs non intentionnelles. Le but est de préserver l’équité sans pénaliser l’utilisateur de bonne foi. Du côté logiciel, les filtres de cohérence s’affinent, en repérant des incohérences nettes entre historique de données et pics subits qui ne cadrent pas avec la physiologie attendue.

Sur le plan communautaire, MyWhoosh 2026 clarifie la marche à suivre en cas de litige. Les procédures d’appel et les délais d’examen sont mieux cadrés, ce qui protège à la fois la réputation des coureurs et la lisibilité des classements. L’ensemble vise à renouveler la confiance dans les résultats, condition sine qua non pour attirer des équipes structurées et des organisateurs exigeants.

MyWhoosh 2026 : Cartes, parcours et réalisme géo

L’immersion ne se limite pas aux visuels. MyWhoosh 2026 affine la manière dont le relief se ressent dans les jambes et sur l’écran. Les profils intègrent des transitions de pente plus progressives, réduisant l’effet « escaliers » qui pouvait déstabiliser le pédalage en mode simulation. Les segments phares gagnent en personnalité, avec des repères visuels et topographiques qui aident à mémoriser les points-clés d’un tour jusqu’à ce qu’ils deviennent des automatismes de pacing.

Le choix des routes du jour tient compte des horaires et des densités, afin de garantir des pelotons de taille pertinente. En heures creuses, le jeu privilégie des boucles qui favorisent les regroupements naturels ou des formats chrono qui restent intéressants en solo. Aux heures de pointe, la diversité s’élargit pour éviter la congestion et permettre à chacun de trouver la topographie qui s’accorde à sa signature de puissance.

L’animation visuelle est revue à la baisse là où elle peut gêner la lisibilité, et renforcée là où elle sert l’anticipation. La météo visuelle et les effets de lumière restent au service de la lisibilité du relief et de la route, plutôt que de la seule esthétique. Le résultat est un environnement plus « lisible à 180 bpm », pour des décisions rapides sans perdre du temps à décrypter l’écran.

Conseils de réglage pour tirer parti des nouveautés MyWhoosh 2026 : tout ce qui change cette année

Les progrès d’un simulateur ne produisent leurs bénéfices que si l’on ajuste correctement son matériel et ses habitudes. Pour exploiter les évolutions de MyWhoosh 2026, on veille d’abord à stabiliser le capteur de puissance de référence et à maintenir des conditions matérielles reproductibles. Une routine de calibration cohérente, adaptée à son home-trainer et à sa pièce, réduit les biais qui brouillent l’analyse des progrès.

Pour les séances ERG, il est pertinent de définir une cadence cible par zone d’intensité, afin de tirer parti de la stabilisation plus souple du contrôle de puissance. En course, l’accent mis sur un drafting plus progressif incite à travailler le positionnement. L’idée est de se servir du flux du groupe pour préparer un effort plutôt que de le subir, en se plaçant à l’endroit où la traînée est la plus faible avant de déclencher une attaque.

Le paramètre de difficulté de grimpe virtuelle, lorsqu’il est disponible, mérite d’être ajusté en fonction de l’objectif. Pour un travail technique de braquet et de tonicité neuromusculaire, un réglage plus élevé rend la pente plus présente dans les mains et les jambes. Pour une course où l’on vise la constance de la puissance, un réglage intermédiaire peut préserver la fluidité de cadence sans aplatir la topographie.

Enfin, on gagne à structurer sa semaine en alternant les sessions qui exploitent les nouveautés physiques et les blocs d’endurance où l’on capitalise sur la stabilité des métriques. L’un renforce la qualité du coup de pédale et la tactique de peloton, l’autre consolide le socle physiologique qui permet de répéter des efforts élevés sans s’effondrer.

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En résumé

Les changements de MyWhoosh 2026 se résument à une ligne directrice claire. Le moteur physique gagne en cohérence, l’interface rend la course et l’entraînement plus lisibles, la compatibilité matériel et l’anti-triche resserrent la fiabilité des données. Pour l’athlète, cela signifie des décisions de pacing plus rationnelles, des séances ERG plus utiles et des classements mieux protégés. La suite logique consiste à capitaliser sur ces fondations, en perfectionnant encore la lecture du peloton et l’analytique longue durée, afin que la progression ressente moins l’aléa logiciel et davantage la vérité des jambes.

FAQ – MyWhoosh 2026 : tout ce qui change cette année

Qu’est-ce qui change dans le moteur physique de MyWhoosh 2026 ?

Le drafting devient plus progressif, l’inertie est mieux gérée et la relation poids/puissance gagne en cohérence, ce qui clarifie le pacing en côte, en plaine et en sprint.

Comment MyWhoosh 2026 améliore l’entraînement structuré ?

Les protocoles de tests sont clarifiés, l’ERG est plus souple et l’analytics met l’accent sur des comparaisons longitudinales pour rendre les progrès plus lisibles.

Mon home-trainer est-il compatible avec MyWhoosh 2026 ?

La plateforme consolide les standards Bluetooth FTMS et ANT+ FE-C, avec un appairage plus stable et des rappels de bonnes pratiques de calibration et de contrôle croisé.

Quelles sont les mesures anti-triche de MyWhoosh 2026 ?

Le double enregistrement est mieux pris en charge, les contrôles de cohérence des données s’affinent et les procédures de litige sont plus claires et mieux cadrées.

Quels conseils pour profiter des changements de MyWhoosh 2026 ?

Stabilisez la source de puissance, calibrez régulièrement, ajustez la difficulté de grimpe selon l’objectif et travaillez le placement pour exploiter le drafting plus progressif.