Grogne : Les contrôles inopinés anti-dopage étendus aux autres sports

Depuis le 1er janvier, de nombreux sportifs de haut niveau doivent communiquer leur emploi du temps détaillé à leur fédération internationale ou à leur Agence nationale antidopage, pour permettre des contrôles inopinés.

Depuis le 1er janvier, de nombreux sportifs de haut niveau doivent communiquer leur emploi du temps détaillé à leur fédération internationale ou à leur Agence nationale antidopage, pour permettre des contrôles inopinés. Ce genre de procédé existait déjà dans certains sports comme le cyclisme. Mais les footballeurs ou les joueurs de tennis, par exemple, le découvrent. Certains dénoncent un "flicage".

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Selon le journal Le Monde, une telle exigence ne heurte pas que des sportifs. "C'est scandaleux, juge le député du Nord Christian Hutin (MRC), président du groupe "Etudes éthique et dopage dans le sport" à l'Assemblée nationale. Il faut mettre des règles afin que ça ne devienne pas un bracelet électronique."

D'après l'article, Alex Türk, président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), se dit "perplexe" : "Nous sommes devant un équilibre à trouver", assure-t-il, entre la lutte contre le dopage et la garantie du droit individuel. M. Türk, également président du G29, le groupe qui réunit à Bruxelles les "CNIL" européennes, devrait donner un avis "plus tranché" en avril. Après avoir écouté l'Agence mondiale antidopage et l'Agence française de lutte contre le dopage, il a demandé à recevoir l'Union nationale des footballeurs professionnels.

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