L’activité physique pour le traitement des maladies cardiovasculaires
Pour les cardiologues, l’activité physique représente une arme fantastique pour la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires.
Depuis quelques années les preuves scientifiques s’accumulent.
Tout a commencé avec quelques travaux qui ont démontré le bienfait de l’activité physique dans les suites d’un infarctus du myocarde puis chez les sujets insuffisants cardiaques. Les résultats de ces études expliquent que le nombre de centre de réadaptation cardiaque a considérablement augmenté dans le monde ces dernières années. La réadaptation cardiaque consiste essentiellement à pratiquer des exercices musculaires, vélo, tapis roulant, gymnastique etc.
L’activité physique agit sur le système cardiovasculaire comme un véritable médicament :
il diminue la pression artérielle et la fréquence cardiaque et donc le travail du coeur. Il agit aussi sur les facteurs pernicieux pour le coeur comme le cholestérol qu’il diminue, le diabète, le stress, le poids et l’hypertension artérielle.
Savez-vous que le risque d’infarctus du myocarde est diminué de 50% chez les diabétiques lorsqu’ils pratiquent des exercices tous les jours ?
Dans une étude publiée en 2002, on constate que la capacité physique, au cours d’un test d’effort pratiqué couramment en cardiologie, est le facteur prédictif de mortalité le plus puissant toutes causes confondues : les sujets qui ne dépassent pas les 5 mets ont une mortalité 2 fois plus importante que ceux qui dépassent les 8 mets. Les mets sont pour nous un moyen de déterminer la capacité physique. Un met représente l’énergie dépensée au repos.
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