Le taux de graisse du corps humain : Définition et interprétation !

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Le taux de graisse mesure la quantité de graisse sous-cutanée (la couche de graisse située juste sous la peau) et la graisse viscérale (la graisse située en profondeur, dans les viscères derrière l’abdomen) par rapport au poids total d’un individu.

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Que mesure concrètement le taux de graisse ?

Contrairement à l’idée reçue, la graisse sous-cutanée représente un volume bien plus important que la graisse viscérale, mais comme elle s’étale sur toute la surface du corps (partout où il y a de la peau), elle est peu perceptible « visuellement ».

Par contre, au « palper » (en saisissant la peau entre son pouce et son index), on peut immédiatement évaluer sa densité sur telle ou telle partie du corps. Faites l’expérience en pinçant votre peau au niveau de votre quadriceps et en la décollant légèrement du muscle

Où se situe la graisse dite « sous-cutanée » ?

La graisse sous-cutanée s’étale donc en « couches », juste sous la peau (c’est avant tout un isolant). Il suffit de pincer légèrement sa peau pour s’apercevoir que celle-ci est beaucoup plus épaisse sur certaines parties du corps et à contrario très fine, voire inexistante sur d’autres parties.

En remontant du bas du corps jusqu’au haut du corps, on peut ainsi distinguer des zones de stockage « usuelles ». Elles ne sont pas les mêmes chez l’homme et chez la femme et peuvent différer aussi selon les origines ethniques (influence du climat).

Chez la femme, la graisse est susceptible de s’accumuler principalement au niveau du bas du corps (cuisses, hanches, fesses, ventre et poitrine). On parle de localisation gynoïde.

Chez l’homme, c’est plutôt le haut du corps qui est concerné (en partant du ventre, épaules, nuque). On parle de localisation androïde.

Le ventre est un site un peu particulier. On y retrouve les 2 types de graisses :

  • La graisse sous cutanée (entre la peau et l’abdomen)
  • La graisse viscérale (derrière l’abdomen, donc derrière le muscle, en profondeur autour des viscères)

Qu’est ce qui n’est pas mesuré par le taux de graisse ?

On en parle moins, mais il y a également un peu de graisse « à l’intérieur » des muscles, sous la forme d’insertions de triglycérides. Mais ces triglycérides n’ont pas vocation à rester inutilisés, c’est le carburant du muscle au repos et en activité modérée. Ils sont en « transit ». Il y a aussi de la graisse dans la circulation sanguine sous forme de triglycérides, acides gras libres, cholestérol (le fameux « bilan sanguin »)…

Cette graisse là aussi est en transit. Elle sert de carburant et de matière première pour différentes « fabrications » du corps (membranes cellulaires, hormones, système nerveux….). Elle est donc « captée » en fonction des besoins, aux différents endroits du corps irrigués par la circulation sanguine.

Mais point trop n’en faut, sinon c’est l’encrassage dans les tuyaux (les artères qui font office de pompe) et dans le moteur (le cœur). Et des tuyaux encrassés amoindrissent bien entendu la performance de tout le système cardiovasculaire.

Quel est le « bon » taux de graisse ?

Il n’y a pas de bon taux de graisse à proprement parler (cela dépend de l’âge, de l’activité, des disciplines…).

Néanmoins on peut raisonner sur des « moyennes ». Dans les disciplines d’endurance, la moyenne se situe entre 15% et 25% chez l’homme sportif. Mais les athlètes de très bon niveau de performance ont cette particularité en commun d’avoir des taux de graisse plutôt situés entre 10% et 15% (voire moins de 10%) que 15% et 25%.

En revanche l’inverse ne signifie rien, on ne peut présupposer du niveau performances d’un individu ayant un taux de graisse de 10%.

Chez la sportive issue des disciplines d’endurance, la moyenne se situe entre 20% et 30%. Idem les athlètes de très bon niveau de performance ont des taux de graisse situés entre 15% et 25% (voire moins de 15%). Il est difficile de descendre plus bas, le taux de graisse fondamentale chez la femme étant déjà de 10/12% environ.

Durant le Tour de France, les coureurs cyclistes sont suivis par des diététiciens chargés de vérifier que leur taux de graisse ne descend pas trop bas (entre 7% et 9% étant la norme).

Quels sont les outils de mesure du taux de graisse ?

La méthode traditionnelle est la méthode des plis cutanés : On mesure l’épaisseur de la couche de graisse sous-cutanée à l’aide d’un compas d’épaisseur (ou pince de Harpenden) en décollant légèrement la peau du muscle.

L’épaisseur de peau (ou pli cutané) est mesurée sur 3, 4 ou 7 sites stratégiques, afin de déterminer le taux de graisse total. Mais l’on s’est aperçu qu’il y avait très peu de différence de précision entre une mesure sur les 3 grands sites principaux (buste, abdomen et cuisse).

Cette méthode est très précise localement, mais elle ne donne pas la mesure de la graisse viscérale (en profondeur).

L’autre méthode est la bioimpédancemétrie, à savoir le passage d’un courant de faible intensité dans le corps, pour identifier les différentes masses (eau, graisse, os, muscle). Elle est complémentaire à la méthode des plis, car elle inclut la mesure de la graisse viscérale. D’autres outils plus complexes existent comme le DEXA (rayons X)…

Consulter le dossier : Impédancemétrie et performances sportives

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