Interview d'Alberto Contador : Parlons de 2016 !

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A l’occasion de la RHXDUE organisée par la fondation Contador, Polartec et RH+, nous avons pu interviewer Alberto Contador sur la saison 2015 mais également ses objectifs cyclistes de la saison 2016.

Parlons 2016 avec Alberto Contador !

Cette année, diriez-vous que vous avez perdu beaucoup d’énergie dans le Giro avant le Tour de France ?

Oui, je crois que j’ai dépensé pas mal d’énergie dans le Giro, peut-être plus que prévu. Le Giro a été dominé par l’équipe Astana, qui a été de loin supérieure aux autres, et cela m’a obligé à donner le meilleur de moi-même sur plusieurs jours pour garder ma place de leader.

Quand vous avez décidé de mettre fin à la saison, était-ce parce que vous étiez fatigué physiquement ou moralement ?

Ça a été une décision délicate, parce que si on regarde le calendrier, il y a eu l’Ecotour, que je n’ai pas fait, puis, la Vuelta en Espagne, une course que j’aime particulièrement, mais si tu fais le Giro et le Tour, tu ne peux pas la courir. Ensuite, il y a les classiques, comme celle de Montréal, que tu peux préparer sauf si tu es déjà épuisé physiquement et mentalement. En sachant cela et aussi que nous avons une équipe préparée pour ces courses, le plus intelligent à faire, quand on pense à l’année qui s’annonce, est de se reposer.

Comment jugez-vous votre collaboration avec Peter Sagan ?

Parfaite. Nous avons l’un pour l’autre une admiration mutuelle et on apprécie de courir ensemble. Pour moi, c’est un coureur qui donne une tonalité différente aux courses qu’il fait. Je pense que la Vuelta perd de son intérêt  quand il n’y est pas, et pour moi, c’est un plaisir de courir avec lui. Et pas seulement sur une course mais aussi en dehors, à l’hôtel, parce que l’ambiance est très bonne entre nous.

Vous n’avez pas aimé que la presse française vous appelle les 4 Fantastiques ?

Non, ça m’est égal. La presse dit ce qu’elle veut.

Quel est le coureur le plus dangereux pour vous aujourd’hui ?

Pour ce que j’en ai vu sur les courses, c’est Froome, sans conteste. Notamment parce que sur le contre-la-montre, il est à son meilleur niveau.

Pensez-vous que Barguil, Pinot, Bardet… peuvent gagner le tour de France ?

Je pense qu’il faut féliciter le cyclisme français. Je crois qu’il a un bel avenir. Les trois coureurs que vous venez de citer sont des coureurs courageux, qui savent ce qu’ils veulent et je crois que, à moyen terme, ils vont se battre pour la victoire sur le tour de France.

Les JO, ce serait beau de finir là-dessus, l’histoire serait parfaite ?

Bien sûr, ce serait incroyable. L’année prochaine, on sera là… même s’il est vrai que je ne suis pas un coureur de courses d’un jour et que je cours mieux sur de longues courses. Les JO vont être particulièrement difficiles. Ils vont arriver après le Tour. Si je le termine bien, et je crois que je peux faire une bonne course, on ira jusque-là et on donnera le meilleur. Après, on verra ce qu’on réussira à faire.

Y-t-il une autre course que vous rêvez de gagner ?

En vérité… aucune autre.

Remerciements à Frédéric Aïli (Dauphiné Libéré) qui a réalisé l'interview.

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