Printemps ! : Quel équipement pour le cycliste ?
Avec l'arrivée du printemps et a priori des beaux jours, il est enfin possible de ranger la « garde-robe » adopté en hiver. Les vestes thermiques, « gros » gants et autres collants doublés peuvent être mis de côté.
Pour le cycliste, la difficulté est ici de s'habiller pour une saison qui peut enregistrer des températures allant – en plaine – de 0°C à 25°C ! Et au cours d'une même sortie, typiquement la sortie matinale du dimanche il est fréquent de ressentir des différences de températures de 10 à 15°C entre le début et le retour de l'entraînement. Par conséquent, les vêtements doivent être choisis avec soin.
Le bas du corps du cycliste
- Au niveau des pieds :
Les chaussettes seront choisies dans une matière plus dense que celle utilisée en plein été. Au dessus de la chaussure, il peut encore être nécessaire de placer une couche protectrice. Soit des embouts de sur-chaussures qui ne prennent que l'avant du coup de pied soit des sur-chaussures en maille de type chaussette. Cette dernière solution donne généralement les meilleurs résultats car elle offre le meilleur compromis entre protection thermique et respirabilité.
- Au niveau des jambes :
Généralement le collant long est superflu. Il n'est donc pas nécessaire d'imiter les professionnels qui l'utilisent jusqu'à 20°C ou plus parfois ! Le risque serait d'entrer dans une sudation excessive et d'entraîner par la suite un refroidissement.
Le corsaire ou le cuissard accompagné de genouillères voire de jambières est préférable. L'avantage du corsaire est généralement son confort et le fait qu'il est le plus souvent doublé dans un tissu « Super Roubaix », identique à celui des collants. Idéal si la température se situe autour de 10°C sur l'ensemble de la sortie.
Avec les genouillères ou les jambières, l'avantage est la versatilité. En effet, au cours de la sortie si la température dépasse les 15°C en même temps que le soleil brille elles trouveront leur place dans une des poches du maillot.
>> Dossier : L'équipement du cycliste Printemps-Automne
Le haut du corps du cycliste
- Le sous vêtement
Les fabricants de textile cycliste ont bien compris l'importance de cette 1ère couche. Aussi, dans la plupart des gammes il existe un sous vêtement de type « mi saison », intermédiaire entre celui, bien épais, prévu pour l'hiver et le « léger « pour l'été. Il faudra veiller à ce que la coupe convienne à votre morphologie : près du corps mais sans pour autant comprimer.
- Le maillot
Selon la température attendue en fin de sortie vous pouvez adopter le maillot manches longues ou le « couple » maillot manches courtes et manchettes.
Le maillot manches longues sera préféré si la température n'excède pas 10 à 15°C, selon que le cycliste est frileux ou non.
Si le temps est plus doux le maillot associé aux manchettes sera plus efficace. D'autant plus si la sortie du jour est une compétition. Le cas de la cyclosportive avec un départ matinal est en cela typique, surtout que généralement le parcours offre généralement plusieurs ascensions. En effet, dans ce cas, à 8h du matin sur la ligne de départ les manchettes seront indispensables, de même que pour les descentes. Mais lors des ascensions le cycliste tirera avantage de les baisser sur les poignets.
- Une éventuelle couche « coupe vent »
En dessous de 10 à 15°C, quelque soit l'option choisie le maillot devra probablement être surmonté d'une couche coupe vent. Avec un gilet sans manches et à condition de produire assez d'efforts l'association sera idéale dès 5°C. Pour des températures inférieures, un moindre effort ou de très longues descentes la version manches longues est plus efficace. Dans les 2 cas et avant de choisir veillez à ce que cette protection soit suffisamment compactable pour tenir dans une poche de maillot.
Et si le « geste » n'est pas acquis, essayez de vous entraîner pour effectuer l'opération tout en roulant !
- Les mains
Souvent oubliées au moment de choisir son équipement, les mains méritent beaucoup d'attention. Si le cycliste est frileux à ce niveau là il pourra se tourner vers des modèles aux doigts longs, mais plus fins que ceux prévus pour l'hiver. Mais il faudra étudier la question avec rigueur pour éviter de se retrouver avec des gants que l'on ne supporte plus car trop chauds après 15 minutes de roulage.
- La tête
Pour des entraînements encore frais voire froids, le sous casque reste encore un bon compagnon de sortie. Tenant peu de place dans la poche du maillot il y trouvera refuge sitôt que le thermomètre gagnera quelques degrés.
Le cas de la pluie à vélo
Encore fréquente à cette période de l'année, la pluie nécessite de nombreuses adaptations !
Pour les pieds et les mains la protection sera spécifique avec des modèles adaptés. Pour les pieds avec des sur-chaussures légères – et qui ne se gorgent pas d'eau – alors que pour les mains les modèles en néoprène sont très efficaces. En effet, contrairement à ce qui se passe au niveau des pieds, le poids n'a ici guère d'importance et c'est la chaleur corporelle qui permet le réchauffement. C'est d'ailleurs le principe utilisé par les plongeurs.
Sauf si la pluie est de faible intensité et la température douce, auquel cas le gilet sans manches peut suffire, au dessus du maillot il est nécessaire de passer par un imperméable de type Gore-Tex.
Là encore le modèle devra être choisi avec soin. D'une part pour éviter l'effet « parachute » bruyant et peu aérodynamique et d'autre part pour que cet imperméable puisse se ranger facilement. Dans une poche si possible ou sous le maillot comme cela est parfois nécessaire… faute de place.
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