Equipement pour le VTT, textile et vêtements : Quel choix ?

Dans les 2 cas nous retrouvons donc : casque, sous maillot thermique (pas nécessaire selon les habitudes si la température dépasse les 25°C), couche supérieure, cuissard ou collant qui font partie de la panoplie de base. Notons cependant que les gants de VTT et les lunettes sont cette fois-ci obligatoires alors qu'il reste possible de s'en passer si l'on roule sur route.

Le casque pour le VTT

Il s'agit parfois d'une question de mode (ou pour se différencier du cycliste sur route) mais bien souvent à VTT est utilisé un casque « classique » surmonté d'une visière. Pour une pratique plus ludique (dirt, Enduro, descente…) le casque « plein » ou intégral est préférable voire obligatoire selon les cas.

>> Dossier : Comment choisir son casque de vélo ?

Lunettes de VTT

Comme expliqué en introduction, il s'agit là d'un accessoire indispensable qui doit être choisi avec soin car indispensable pour sa propre sécurité. Dans les faits, en sous bois il est nécessaire de se protéger des agressions fréquentes. Que ce soit à cause des insectes plus nombreux que sur le bitume ou en raison de la présence de branches.

La principale difficulté est par ailleurs de trouver un modèle qui protège suffisamment du soleil mais qui ne soit pas trop sombre lors des passages en forêt. Bien souvent il est nécessaire de trouver un compromis… par définition jamais parfait. La meilleure stratégie est finalement de s'équiper de plusieurs paires de lunettes en fonction de la météo et de la luminosité.

Enfin, abordons le cas de la pratique par temps de pluie. La buée qui se forme et les projections de boue rendent parfois difficile l'utilisation de lunettes de VTT. La tentation est grande de les ôter mais avec les risques évoqués plus haut (branches, insectes).

>> Dossier : Choisir des lunettes de soleil pour le cyclisme

Le sous vêtement technique

Ici, guère de raison d'utiliser un produit spécifique. Vous pouvez vous reporter à nos autres articles sur l'habillement.

>> Dossier : L'équipement hivernal du cycliste
>> Dossier : L'équipement du cycliste Printemps-Automne
>> Dossier : L'équipement estival du cycliste

La 1ère couche

Bien évidemment en été, les manches courtes seront de rigueur. D'une manière générale si l'habitué des épreuves de cross country ou de marathon utilise le même genre de tenue que le cycliste sur route, ceux qui ne visent pas le chronomètre (randonneurs) ou qui ont une pratique à profil descendant (Enduro, descente) s'orientent toujours vers des tenues plus amples, plus confortables. Et avec des codes esthétiques différents. Les maillots comportent alors rarement des poches intégrées mais c'est alors le sac à dos qui permet d'emporter outils et ravitaillements, voire vêtements supplémentaires.

Le principe est le même si la température devient plus fraîche avec l'utilisation de maillots manches longues ou du maillot court + manchettes (cross country et marathon dans ces cas là).

Quant à lui, le pratiquant d'Enduro choisira alors un maillot manches longues ample et dépourvue de poches.

Les gants de VTT

Se retrouvent ici les plus grosses différences entre « routiers » et VTTistes. A VTT l'utilisation des gants courts est relativement rare. Pour offrir une meilleure protection contre les chutes notamment ainsi que contre certains obstacles, les gants longs et fins ont la préférence des utilisateurs. La tenue du cintre en descente est également meilleure. De ce fait, les fabricants de gants rivalisent sur ce terrain pour offrir des modèles toujours plus techniques et beaux.

Si la pratique devient plus extrême en pente négative les modèles offrent à la fois plus de protection et de confort.

>> Dossier : Choisir des gants de vélo et gants de VTT

Cuissard ou collant

Tout comme la couche supérieure, les cuissards et collants seront semblables à ceux que l'on rencontre sur la route si la pratique est orientée « chronomètre » ou au moins « performance ». Dans une optique plus « fun », ce sont alors les « baggys » qui prennent le relais. Néanmoins, la plupart du temps équipé de peau de chamois pour un meilleur confort. Certains utilisent aussi un cuissard classique surmonté d'un bermuda porté en ville.

Les chaussures de VTT

Ici aussi, il est nécessaire de séparer les pratiques. En X-country/marathon les chaussures sont à tiges basses. Les semelles tendent de plus en plus à se rapprocher de modèles aussi rigides que leurs homologues de la route, rendement oblige. Cependant, il convient de garder une certaine souplesse pour permettre l'usage de la marche sur les portages.

Sur des pratiques comme l'Enduro ou la descente, d'autres aspects doivent être pris en compte, comme la protection de la malléole et de la cheville ainsi qu'une souplesse relative de la semelle pour une marche facilitée. La tige est donc mi haute le plus souvent.

>> Dossier : Choisir des chaussures VTT : Randonnée, cross-country ou descente

Les protections diverses

Ici sont bien sûr évoquées les protections au niveau des bras et des jambes, qui concernent seulement les pratiques engagées. En effet, il serait difficile d'imaginer Julien Absalon équipé de genouillères et de coudières.

Finalement

Les spécificités de l'équipement du VTTiste restent nombreuses ou plus exactement il convient de nuancer :

• Pour les pratiques orientées cross country, l'équipement reste relativement similaire au vélo de route excepté les chaussures qui doivent bien sûr permettre la marche.
• Pour les pratiques engagées, les différences sont plus sensibles. Clairement, pour des raisons esthétiques et de « mode » mais aussi parce que ces disciplines réclament des protections supérieures contre les chutes.